Opposé à la nouvelle constitution togolaise, le Front ‘Touche pas à ma Constitution’ lance une opération denommée ‘Concert de Casseroles
La contestation contre l’adoption de la nouvelle Constitution au Togo reste vive, avec une mobilisation soutenue des opposants. Sous la bannière du front “Touche pas à ma Constitution”, une nouvelle initiative voit le jour : l’opération “Concert de Casseroles”. Prévue pour se dérouler tous les jours pendant 15 minutes, du 20 au 29 avril 2024, cette action vise à exprimer le mécontentement populaire face à la réforme constitutionnelle en cours.
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Alors que les élections législatives sont programmées pour le 29 avril, le front “Touche pas à ma Constitution” entend maintenir la pression jusqu’au jour du scrutin. Cette mobilisation constante reflète la détermination de l’opposition à faire entendre sa voix et à contester les changements constitutionnels proposés par le gouvernement en place.
L’opération “Concert de Casseroles” symbolise la résistance citoyenne et pacifique contre ce que les opposants considèrent comme une atteinte à la démocratie et aux libertés fondamentales. À travers ce geste symbolique, les participants entendent marquer leur refus de voir la Constitution modifiée sans un large consensus et une réelle consultation populaire.
La période précédant les élections législatives s’annonce donc mouvementée, avec une opposition déterminée à faire entendre ses revendications jusqu’au dernier moment. L’issue de cette confrontation entre les partisans et les opposants à la nouvelle Constitution reste incertaine, mais une chose est certaine : le débat démocratique est au cœur des préoccupations des citoyens togolais.
Pour rappel, les députés togolais ont adopté dans la soirée du lundi 25 mars une nouvelle Constitution changeant l’actuel régime présidentiel en régime parlementaire. Elle donne désormais le pouvoir au Parlement d’élire le président de la République.
Avec cette constitution, le président togolais sera désormais choisi « sans débat » par le Parlement réuni en congrès « pour un mandat unique de six ans », selon le nouveau texte lu à l’Assemblée nationale et validé avec 89 voix pour, une contre et une abstention.
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