Hilary Cadjessy, chanson Tchapa : après plusieurs semaines de silence et de sous-entendus dans la sphère musicale ivoirienne, la chanteuse Hilary a décidé de s’exprimer publiquement sur la situation complexe autour de sa collaboration avec l’artiste Cadjessy. Dans une longue publication sur sa page officielle, elle revient sur les origines du projet Tchapa, leur travail commun et les zones d’ombre qui entachent aujourd’hui leur relation artistique.
Une réponse à ceux qui lui demandent de se taire
Dans une lettre ouverte poignante, Hilary commence par expliquer pourquoi elle a préféré l’écriture au silence imposé par certains :
« On me demande de me taire, je préfère écrire pour que vous lisiez en silence mes mots et comprendre cette situation difficile que je traverse. »
Elle rappelle que son métier est d’abord nourri par l’observation, l’écoute des autres, et l’envie d’apporter un peu de lumière dans un monde souvent instable.
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L’origine d’une collaboration souhaitée
Hilary raconte que dès 2024, elle avait demandé à son manager de l’aider à collaborer avec des artistes porteurs d’un message de joie et de combat pour faire évoluer la musique ivoirienne. Parmi la liste d’artistes proposés figure Cadjessy, jeune chanteur remarqué pour sa fraîcheur et sa créativité.
Elle précise qu’elle voulait travailler avec tous, mais a dû faire un choix, et que Cadjessy s’est imposé naturellement par son énergie.
Le projet Tchapa : entre harmonie et travail partagé
La création de la chanson Tchapa débute dans une ambiance qu’elle qualifie de “profonde alchimie”. Cadjessy amène un projet brut qu’ils peaufinent ensemble. Hilary confie que son manager se charge de traduire les paroles en langue du sud, tandis qu’elle s’investit dans les mélodies et les idées artistiques.
« Je fredonne des inspirations pour adoucir le projet, on entre au studio, on enregistre, le son est prêt à notre niveau », écrit-elle.
Les premières tensions
Malgré les bons débuts, les choses se compliquent. Hilary évoque son souhait d’établir des clauses claires autour de leur collaboration, sans succès.
« De notre chanson, Tchapa est devenu MA CHANSON, et mon jeune frère Cadjessy semble emprunter un chemin contraire à nos échanges. »
Elle explique qu’on lui interdit désormais de faire des challenges ou des prestations autour de cette chanson sans autorisation.
Un appel à la reconnaissance
Hilary se dit blessée par la tournure des événements. Elle affirme s’être investie sans compter, sans avoir à ce jour aucun document officiel la mentionnant comme co-propriétaire du projet.
« Je me retrouve dans une œuvre que j’ai alimentée d’énergie et de créativité sans pouvoir aussi en profiter », déclare-t-elle. Elle appelle Cadjessy à « faire preuve de professionnalisme et de reconnaissance ».
Une fin marquée par l’amertume
Elle conclut sa déclaration avec tristesse, confiant que certains la traitent d’opportuniste, alors qu’elle pensait « avoir tout donné ».
« Je laisse la population ivoirienne d’apprécier la situation et de tirer sa propre conclusion. Devant Dieu, je pensais avoir tout donné. »
La réaction de Cadjessy : une pique publique
Suite à cette publication, Cadjessy a réagi sur sa propre page avec un message court mais piquant :
« Bravo 👏👏👏 je m’y attendais. Les gens croiront à tout à ton sujet tant que c’est négatif… Comment on peut être heureuse dans son mensonge ? »
Un message qui laisse entrevoir un climat de tension persistant, où chacun campe sur sa position.
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