Les certifications musicales au Nigeria fascinent et interrogent de plus en plus d’artistes, managers et fans. Derrière les chiffres impressionnants de streams, la réalité est plus technique qu’elle n’y paraît. Voici tout ce que vous devez savoir pour comprendre ce système parfois complexe mais essentiel pour briller dans l’industrie musicale nigériane.
Comment fonctionne le système de certifications musicales au Nigeria ?
Le TurnTable Certification System of Nigeria (TCSN) est l’organisme chargé d’attribuer les certifications musicales au Nigeria. Contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, ces certifications ne sont pas automatiques : elles doivent être demandées par les managers, distributeurs ou maisons de disques via le site officiel du TCSN.
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Certifications musicales au Nigeria : L’importance du territoire national
Un aspect crucial des certifications musicales au Nigeria est que seuls les streams et téléchargements réalisés sur le territoire nigérian sont pris en compte. Peu importe si un artiste explose à l’international : pour obtenir une certification TCSN, l’impact local prime.
Quels sont les critères de certification pour un single ?
Pour obtenir une certification musicale au Nigeria pour un single, il faut respecter des seuils précis :
- Argent : 25 000 unités équivalentes, soit 3,75 millions de streams.
- Or : 50 000 unités équivalentes, soit 7,5 millions de streams.
- Platine : 100 000 unités équivalentes, soit 15 millions de streams.
Attention : ce volume doit exclusivement provenir du Nigeria.
Et pour les albums, quelles exigences ?
Les certifications musicales au Nigeria pour les albums suivent également des paliers rigoureux :
- Argent : 12 500 unités équivalentes, soit 18,75 millions de streams.
- Or : 25 000 unités équivalentes, soit 37,5 millions de streams.
- Platine : 100 000 unités équivalentes, soit 75 millions de streams.
Ces chiffres démontrent l’importance de bâtir une véritable base locale solide pour espérer décrocher ces distinctions.
Le rôle fondamental des streams à la demande
Les certifications musicales au Nigeria reposent sur les streams à la demande et les téléchargements numériques. Tous les streams ne se valent pas :
- Les streams payants comptent pour 1 point par lecture.
- Les streams freemium (gratuits avec pub) valent 0,75 point.
- Les streams YouTube financés par publicité valent 0,66 point.
- Les autres streams financés par publicité sont évalués à 0,5 point.
Cette méthodologie précise rappelle celle utilisée par de nombreux classements internationaux.
Quelles plateformes sont prises en compte pour la certification ?
Pour être reconnu dans le cadre des certifications musicales au Nigeria, les streams doivent provenir de plateformes spécifiques :
- Boomplay, extrêmement populaire en Afrique.
- Audiomack, plébiscité pour ses accès gratuits et premium.
- Apple Music et Spotify, surtout en ce qui concerne les streams payants.
- YouTube, avec une pondération spécifique selon le type de vue.
Cela signifie que le choix des plateformes pour promouvoir un projet est stratégique.
Pourquoi tous les streams ne comptent-ils pas ?
Un chiffre global de streams n’est pas suffisant pour obtenir une certification musicale au Nigeria. Par exemple, un morceau affichant 3 millions de streams sur Spotify peut en réalité n’avoir que 1,7 million issus du Nigeria. Cette subtilité est capitale pour éviter de fausses attentes.
Un parallèle avec la France : Le cas du SNEP
Le système français du SNEP fonctionne sur le même principe : seuls les streams réalisés en France sont pris en compte pour certifier un single ou un album. Un artiste peut cumuler 30 millions de streams au total, mais si seulement 15 millions proviennent de la France, il sera éligible au disque d’or, pas au platine.
Ce principe de territorialité est universel et garantit que les certifications reflètent l’impact local des artistes.
Comment maximiser ses chances de certification ?
Pour atteindre une certification musicale au Nigeria, les artistes doivent :
- Cibler activement leur public local.
- Travailler avec des distributeurs maîtrisant les subtilités des marchés nigérians.
- Favoriser les plateformes où le Nigeria est bien représenté.
- Encourager les écoutes payantes, qui ont plus de poids dans le calcul des unités.
La demande de certification : un processus incontournable
Il est important de rappeler qu’une certification musicale au Nigeria n’est pas automatique. Une demande officielle doit être déposée par les représentants de l’artiste, ce qui signifie que même un succès monumental pourrait passer inaperçu s’il n’est pas formalisé.
L’impact d’une certification pour un artiste nigérian
Obtenir une certification musicale au Nigeria n’est pas qu’une question de prestige : cela ouvre les portes à plus de concerts, à des contrats de sponsoring, et crédibilise un projet face aux médias et aux partenaires commerciaux. C’est un véritable levier de carrière.
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