Debordo Leekunfa au cœur d’un nouveau scandale : tensions autour de 2 dates à Paris

Le nom de Debordo Leekunfa fait à nouveau les gros titres. Alors que les tensions liées à son clash avec le rappeur ivoirien Didi B ne sont pas encore retombées, l’artiste se retrouve mêlé à une nouvelle polémique, cette fois-ci en rapport avec l’annonce du concert de Kerozen au Zénith de Paris. Chronique d’une semaine mouvementée dans le paysage musical ivoirien.

Entre clash et malaise : Debordo Leekunfa fait parler de lui

Il y a quelques jours à peine, Debordo Leekunfa suscitait l’indignation générale avec une sortie pour le moins virulente. À travers une publication Facebook désormais largement relayée, l’artiste n’a pas mâché ses mots à l’égard du concert de Didi B au stade FHB, allant jusqu’à le qualifier de « très nul ». Un comportement jugé déplacé par bon nombre d’observateurs et fans, d’autant plus qu’il a été suivi de propos blessants et d’insultes voilées.

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Un concert boycotté ? La version de Debordo Leekunfa

Sur scène, l’artiste a affirmé que sa prestation avait été « boycottée » lors du concert de Didi B, insistant sur le fait qu’il n’aurait pas eu l’exposition ou le temps de performance initialement promis. Cette révélation a immédiatement fait l’effet d’une bombe dans le milieu du showbiz, donnant lieu à une vague de réactions entre accusations, défense et appels à l’apaisement.

Le malaise grandit avec Kerozen

Mais alors que cette affaire semblait déjà lourde à gérer, un autre front s’est ouvert pour Debordo. Kerozen, figure montante de la musique ivoirienne, a lui aussi tenu à s’exprimer publiquement via un post sur la page Media Prime Mag. L’artiste y dénonce une tentative de brouiller les pistes autour de son concert prévu depuis un an au Zénith de Paris, programmé pour le 12 juillet 2025.

Ce qui dérange ? L’annonce surprise d’un autre concert, celui de Debordo Leekunfa, prévu une semaine plus tôt à Paris, au Casino, le 4 juillet. Une proximité de dates que Kerozen qualifie de peu élégante, appelant à plus de cohésion et de respect entre artistes ivoiriens.

Une concurrence mal perçue ?

Ce chevauchement de dates a été perçu par de nombreux internautes comme une tentative de « détourner » l’attention du public et des médias. Kerozen, qui prépare cet événement depuis près d’un an, semble y voir une forme de sabotage voilé, surtout dans un contexte tendu avec l’artiste concerné.

Climat tendu sur les réseaux sociaux

Les commentaires vont bon train. Certains fans défendent Debordo Leekunfa, arguant du droit pour chaque artiste de se produire à la date de son choix. D’autres y voient une stratégie déloyale qui nuit à l’image de la musique ivoirienne à l’étranger. Le débat fait rage, entre passion, loyauté et parfois insultes.

Déjà un lourd passé de clashs

Ce n’est pas la première fois que Debordo se retrouve au centre de controverses. Par le passé, ses différends avec feu DJ Arafat avaient déjà fait couler beaucoup d’encre. Aujourd’hui, c’est contre Didi B, puis indirectement contre Kerozen, qu’il se retrouve sur la sellette.

Appel à l’unité : quelle suite pour le showbiz ivoirien ?

Les voix s’élèvent pour demander une médiation ou tout au moins un dialogue constructif entre artistes. Car si la diversité est une richesse, la division publique dessert l’ensemble d’un secteur culturel en plein essor.

Une affaire qui nuit à l’image collective

Au-delà des ego et des intérêts personnels, ce type de polémique met à mal la crédibilité des artistes ivoiriens à l’international. À l’heure où plusieurs noms de la scène urbaine gagnent en visibilité sur des scènes prestigieuses, ces querelles risquent de faire de l’ombre aux progrès réalisés.

Conclusion : vers une nécessaire maturité collective

L’incident entre Debordo Leekunfa, Didi B et maintenant Kerozen illustre les défis que doit encore relever l’industrie musicale ivoirienne : professionnalisation, respect mutuel, planification stratégique. Espérons que ces épisodes servent de leçon pour favoriser une collaboration constructive, à l’image des ambitions internationales de nos artistes.