Ousmane Sonko, arrivé à la tête du gouvernement suite à la victoire de son homonyme, Bassirou Diomaye Faye, est résolu à faire de son mandat une lutte acharnée contre la corruption.
Bien que la lutte contre la corruption soit très médiatisée au Sénégal, elle semble stagner, selon l’index publié fin janvier par l’ONG Transparency International. Avec un score de 43 sur 100, le pays se situe dans la moyenne mondiale et dépasse la moyenne subsaharienne.
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Cependant, pour les Sénégalais, il y a peu de motifs de satisfaction. C’est un combat auquel s’engage maintenant Ousmane Sonko. Lors d’un rassemblement où des milliers de Sénégalais protestaient contre le détournement de fonds publics, Sonko a révélé l’existence de 1169 fonctionnaires fictifs.
Cette situation a entraîné un détournement de 5700 milliards du trésor. Déjà en décembre 2023, la Cour des comptes a noté des surfacturations et des détournements de fonds publics destinés à la lutte contre le Covid-19, pour un préjudice de 7 milliards de francs CFA, soit environ 10 millions d’euros.
Quelques semaines auparavant, l’OCCRP, un réseau de journalistes d’investigation, avait dévoilé un contrat d’armement suspect entre le ministère de l’Environnement et un trafiquant nigérien.
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